FLAVIENNE ADIAHENOT-MEPOREWA « JE ME PRESENTE POUR REDONNER SENS A LA JUSTICE SOCIALE ET AUX DROITS HUMAINS »

FLAVIENNE ADIAHENOT-MEPOREWA
« JE ME PRÉSENTE POUR REDONNER SENS À LA JUSTICE SOCIALE ET AUX DROITS HUMAINS. »

Militante de l’Union Nationale (UN) et députée de la Transition, Flavienne Adiahenot-Meporewa est candidate aux élections législatives pour le 2ème siège _ LITTORAL dans le 4ème arrondissement de Libreville. Portée par un engagement citoyen de longue date, elle revient sur son regard critique de la politique sociale actuelle, les raisons de sa candidature et les grandes lignes de son programme

Flavienne Adiahenot-Meporewa - Pour la candidate que je suis, la République gabonaise souffre encore d’un manque de vision claire en matière de politique sociale. Trop de familles vivent dans la précarité, trop de jeunes sont sans perspectives, trop de citoyens voient leurs droits fondamentaux bafoués comme en témoignent plusieurs réalités préoccupantes.

L’accès aux soins de santé : de nombreux foyers gabonais, notamment dans les quartiers populaires et en zones rurales, peinent à consulter un médecin ou à bénéficier d’un traitement adapté faute de moyens financiers et d’infrastructures suffisantes. La santé ne doit pas être un privilège. Je propose la mise en place d’une Couverture Santé Universelle renforcée. La CNAMGS est la structure, mais la Couverture Santé Universelle est la vision, dont la CNAMGS est censée être le moteur. »

Le chômage des jeunes diplômés : malgré leur dynamisme et leurs compétences, une grande partie de la jeunesse se heurte à l’absence d’opportunités professionnelles. Ce gâchis de talents alimente frustration et désillusion. Je défends l’adoption d’une loi favorisant l’insertion professionnelle des jeunes, incluant des stages rémunérés obligatoires, des incitations fiscales pour les entreprises qui recrutent, et des programmes de microfinancement dédiés aux entrepreneurs de moins de 35 ans.

Ces propositions sont faisables au Gabon. Aujourd’hui, les stages ne sont pas rémunérés par obligation, il n’existe pas de dispositif fiscal spécifique pour l’embauche des jeunes, et les mécanismes de financement restent trop complexes. Pourtant, ces mesures sont appliquées avec succès dans d’autres pays africains. Les rendre effectives par une loi serait une avancée majeure pour valoriser nos jeunes talents.

Quelles sont les autres réalités qui vous préoccupent ?​

Les inégalités dans les allocations sociales : si l’indemnité allouée aux personnes vivant avec un handicap a été revue durant la Transition, les allocations familiales, elles, tardent à évoluer. « On ne peut pas demander aux familles d’assumer seules le poids de la pauvreté et du coût de la vie », martèle-t-elle, appelant à une réforme des prestations sociales en faveur des enfants et des familles nombreuses.

Les faillites d’entreprises publiques et privées : les liquidations de sociétés comme AIR GABON, les faillites de la POSTEBANK ou de la SOGEC ont laissé des milliers de travailleurs, d’épargnants et de familles dans l’incertitude. Ces dossiers ne doivent pas rester des sujets tabous, enterrés dans le passé. Ils méritent un traitement spécial, car ils touchent à la confiance même des citoyens envers l’État et ses institutions. Je propose l’ouverture de mécanismes de compensation et de relance pour protéger les victimes de ces faillites.

Parlez-nous de votre combat et de votre candidature aux législatives ​

Je n’en suis pas à mon premier combat. Ma candidature est née d’un militantisme constant. Militante depuis 2010, je me suis illustrée par mon engagement au sein de l’Union Nationale et par mes actions de proximité dans le 4ᵉ arrondissement de Libreville. Je ne me présente pas pour une carrière. Je me présente parce que je crois que le Parlement doit redevenir la maison du peuple. Je revendique un militantisme marqué par des luttes sociales et des échecs transformés en leçons de résilience. Chaque revers m’a rendue plus forte, chaque victoire a renforcé ma conviction que rien n’est impossible quand on agit pour le bien commun.

Quels sont les axes majeurs de votre projet législatif ?​

Mon projet se base sur 6 axes majeurs en tête desquels la justice sociale. Je veillerai à ce qu’elle soit renforcée par le biais de l’amélioration à l’accès à la santé, à l’éducation et aux services publics essentiels. Les 5 autres axes de mon projet visent à :

En guise de conclusion, que souhaiteriez-vous dire aux Gabonais ?​

Mon message est un appel à l’unité et à la responsabilité collective. Je lance un message solennel aux électeurs : Je ne prétends pas détenir toutes les solutions, mais je vous promets sincérité, proximité et engagement. Ma candidature est un acte de foi en notre capacité collective à bâtir un Gabon plus juste, digne et prospère. Je tends la main à chaque citoyen pour que nous transformions nos douleurs en force, nos attentes en actions et nos rêves en victoires. Ensemble, écrivons une nouvelle page de notre histoire commune.



Propos recueillis par Flavienne L. Issembè
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