LA VISION DES « 8 » CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE
Les Gabonais.es se préparent à élire le samedi 12 avril le futur président de la République. Les projets des “8” candidats quoique distincts sont complémentaires. Entre réforme structurelle, souveraineté nationale et modernisation économique, le scrutin s’annonce décisif pour l’avenir du pays.
L’EXPÉRIENCE AU SERVICE DU RENOUVEAU
Né un 29 février 1968 à Lastourville, Alain Simplice Boungouères incarne une figure singulière du paysage politique gabonais. Originaire des provinces de l’Ogooué-Lolo et de la Ngounié, cet homme d’expérience met aujourd’hui son riche parcours au service d’une ambition forte : celle de stabiliser et de reconstruire le Gabon dans un esprit de renouveau et de justice sociale.
Parcours politique et institutionnel.
Ancien député du 2ᵉ siège de l’Ogoulou (2011-2022), Alain Simplice Boungouères a occupé plusieurs postes stratégiques au sein du Parti démocratique gabonais (PDG), dont ceux de membre du Comité permanent du bureau politique et président de la Commission à l’Assemblée nationale. Actif également dans la société civile, il parraine depuis 2021 l’association Les Soldats de la Paix, engagée pour la cohésion sociale.
Les grands axes de son projet de société
Alain Simplice Boungouères présente un projet de société articulé autour de 3 piliers majeurs :
La restauration de l’État de droit : il entend reconstruire les institutions sur des bases solides, renforcer l’indépendance de la justice et promouvoir une gouvernance transparente et équitable.
La relance des infrastructures nationales : priorité est donnée à la construction et la réhabilitation des routes qui sont essentielles pour désenclaver les 9 provinces du Gabon, favoriser les échanges et relancer l’économie.
La réappropriation des secteurs stratégiques : le candidat prône une souveraineté économique accrue en repositionnant l’État dans les secteurs clés comme les mines, les hydrocarbures, les forêts et l’énergie.
Le Fonds Souverain du Pardon National
Dans une démarche de réconciliation et de justice réparatrice, Alain Simplice Boungouères propose la création d’un Fonds souverain du pardon national (FSPN), doté de 40 milliards de francs CFA. Ce fonds vise à faciliter le retour digne des exilés politiques en leur offrant une terre et une compensation financière. Une manière, selon lui, de tourner la page des divisions pour écrire ensemble une nouvelle histoire nationale.
À LA RECONQUÊTE DE LA SOUVERAINETÉ NATIONALE
Né le 21 novembre 1972 à Lambaréné, Joseph Lapensée Essingone s’affirme comme un candidat porteur d’un vent de changement. Avec une posture de rupture assumée, il plaide pour une gouvernance transparente et une refonte des pratiques politiques qui, selon lui, ont freiné le développement du Gabon.
Transparence et gouvernance responsable
L’un des axes majeurs du projet de société de Joseph Lapensée Essingone repose sur la transparence du processus électoral et la responsabilité des dirigeants. Il insiste sur la nécessité d’un scrutin sans fraude et appelle à la vigilance du peuple gabonais. Selon lui, l’époque où les mêmes visages politiques dominaient la scène doit prendre fin, afin d’ouvrir la voie à une gouvernance plus en phase avec les attentes des citoyens.
« La population doit pouvoir choisir son président en toute liberté et en toute transparence, loin des manipulations et des intimidations du passé », déclare-t-il.
Proximité avec les populations
Natif de Ndjolé, Joseph Lapensée Essingone met un point d’honneur à renforcer le lien avec les populations locales. Il entame ainsi une tournée dans l’arrière-pays pour présenter son projet de société directement aux Gabonais. Son approche inclut des échanges avec les anciens, qu’il considère comme des symboles de sagesse et de tradition, mais aussi avec les femmes et les jeunes, qu’il voit comme les piliers de l’avenir du pays.
« Le développement du Gabon doit passer par une meilleure prise en compte des besoins des populations, et cela commence par l’écoute et le dialogue », affirme-t-il.
Espoir et développement
Selon M. Essingone, l’élection présidentielle de 2025 représente une opportunité historique pour bâtir un Gabon moderne, loin des erreurs du passé. Le candidat aspire à une nation plus juste, plus dynamique et tournée vers le progrès.
UNE VISION DE RUPTURE POUR UN GABON TRANSPARENT
Né le 21 novembre 1972 à Lambaréné, Joseph Lapensée Essingone s’affirme comme un candidat porteur d’un vent de changement. Avec une posture de rupture assumée, il plaide pour une gouvernance transparente et une refonte des pratiques politiques qui, selon lui, ont freiné le développement du Gabon.
Transparence et gouvernance responsable
L’un des axes majeurs du projet de société de Joseph Lapensée Essingone repose sur la transparence du processus électoral et la responsabilité des dirigeants. Il insiste sur la nécessité d’un scrutin sans fraude et appelle à la vigilance du peuple gabonais. Selon lui, l’époque où les mêmes visages politiques dominaient la scène doit prendre fin, afin d’ouvrir la voie à une gouvernance plus en phase avec les attentes des citoyens.
« La population doit pouvoir choisir son président en toute liberté et en toute transparence, loin des manipulations et des intimidations du passé », déclare-t-il.
Proximité avec les populations
Natif de Ndjolé, Joseph Lapensée Essingone met un point d’honneur à renforcer le lien avec les populations locales. Il entame ainsi une tournée dans l’arrière-pays pour présenter son projet de société directement aux Gabonais. Son approche inclut des échanges avec les anciens, qu’il considère comme des symboles de sagesse et de tradition, mais aussi avec les femmes et les jeunes, qu’il voit comme les piliers de l’avenir du pays.
« Le développement du Gabon doit passer par une meilleure prise en compte des besoins des populations, et cela commence par l’écoute et le dialogue », affirme-t-il.
Espoir et développement
Selon M. Essingone, l’élection présidentielle de 2025 représente une opportunité historique pour bâtir un Gabon moderne, loin des erreurs du passé. Le candidat aspire à une nation plus juste, plus dynamique et tournée vers le progrès.
L’audace féminine au cœur de la présidentielle
Dans l’arène politique dominée par les hommes, une femme s’habille avec audace et détermination. Née en juillet 1988, Chaning Zenaba Gninga ne se contente pas d’être la seule candidate à briguer la magistrature suprême. Elle ambitionne de transformer en profondeur l’appareil d’État à travers l’innovation et la modernisation.
Originaire de la province de la Nyanga, dans le sud du Gabon, cette cheffe d’entreprise s’est déjà imposée dans le monde des affaires. Visionnaire et entrepreneure, elle a su créer des emplois et investir dans divers secteurs clés de l’économie nationale.
Insuffler un souffle nouveau
Muni d’un programme ambitieux, Chaning Gninga se propose :
- De construire 50 écoles, du primaire à l’université, dans les zones enclavées.
- D’initier 10 000 jeunes aux métiers essentiels d’ici 2028.
- De réformer la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
- De construire des hôpitaux de référence dans chaque province et village du pays…
Le projet de la candidate s’inscrit dans une logique de transformation durable. Elle promet des logements sociaux pour les familles démunies et veut faire du « Made in Gabon » une véritable force économique en allégeant la fiscalité des entreprises locales.
Lutte contre la corruption
Son principal cheval de bataille reste la lutte contre la corruption. Son message est clair et sans appel. « Quand je serai présidente de la République, aucun franc ne sera volé ! » Un pari audacieux, une promesse forte. Reste à savoir si les Gabonais seront prêts à lui confier les rênes du pays.
L’audace d’un entrepreneur
Né le 27 février 1981 à Port-Gentil, Axel Stophène Ibinga est un visage familier de la scène politique gabonaise. Déjà candidat à la présidentielle de 2023, cet entrepreneur audacieux et ambitieux retente sa chance en portant un projet résolument tourné vers l’action et le redressement économique du pays.
Homme d’affaires aguerri, il a su, dès l’âge de 23 ans, se frayer un chemin dans le monde exigeant de l’entrepreneuriat. Fondateur et dirigeant d’AX Capital Investment Gabon, il a bâti un empire économique qui génère des emplois et soutient l’essor du secteur privé gabonais. Son parcours illustre un engagement indéfectible en faveur du développement, avec une approche centrale sur l’autonomisation des citoyens par le travail et l’innovation.
« La République au travail »
Convaincu que l’avenir du Gabon repose sur une économie forte et inclusive, Axel Stophène Ibinga défend un projet de société ambitieux intitulé « La République au travail ». Ce programme repose sur plusieurs axes stratégiques, notamment :
- L’emploi pour tous : garantir des opportunités professionnelles équitables et lutter contre le chômage, notamment chez les jeunes.
- Une justice réformée : renforcer l’État de droit, assurer une justice indépendante et accessible à tous.
- Une fiscalité repensée : alléger la pression fiscale sur les entreprises locales pour stimuler l’investissement et encourager l’entrepreneuriat.
- Un redressement économique durable : favoriser l’industrialisation, la diversification économique et la valorisation des ressources locales.
Avec une vision pragmatique et une expérience solide dans le monde des affaires, Axel Stophène Ibinga se positionne comme un candidat du renouveau, déterminé à faire du travail et du mérite les piliers d’une République plus prospère et plus juste.
LUTTE CONTRE LE CHÔMAGE ET LA PRÉCARITÉ ALIMENTAIRE
Né le 03 mars 1975 dans la province du Haut-Ogooué, précisément dans la commune de Ngounie, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est mis en disponibilité de l’armée pour se présenter en tant que civil à l’élection présidentielle du 12 avril. Il place la bataille politique contre le chômage des jeunes, la précarité alimentaire et le déficit infrastructurel au centre de ses priorités.
Un engagement pour l’emploi des jeunes
L’homme du 30 août 2023 entend favoriser la création d’opportunités professionnelles à travers l’entrepreneuriat et le développement du secteur privé. Il aspire à l’émergence d’un tissu économique capable d’absorber la main-d’œuvre locale et d’offrir aux jeunes Gabonais des perspectives d’avenir solides.
Vers l’autosuffisance alimentaire
Brice Clotaire Oligui Nguema plaide pour une relance agricole afin de réduire la dépendance du pays aux importations et garantir un accès plus abordable aux denrées de première nécessité. Il met en avant la nécessité de moderniser le secteur agricole et de renforcer la production locale pour assurer la sécurité alimentaire du pays.
Des infrastructures au service du développement
Le développement des routes, des hôpitaux, l’accès à l’eau et à l’électricité sont d’autres priorités du candidat. Autant de chantiers qu’il souhaite accélérer afin de désenclaver les zones reculées et améliorer le quotidien des populations gabonaises. Selon Oligui Nguema, un investissement massif dans ces secteurs permettra d’assurer une croissance durable et inclusive.
POUR UN GABON ÉQUITABLE
À 52 ans, Dr. Thierry Yvon Michel N’Goma se présente une nouvelle fois à l’élection présidentielle après sa participation au scrutin d’août 2023. Homme de terrain et fervent défenseur des droits sociaux, il ambitionne d’insuffler une nouvelle dynamique au Gabon à travers un programme articulé autour de trois axes fondamentaux : la santé, l’éducation et la sécurité.
Médecin de formation et profondément engagé dans la cause sociale, il place le bien-être des citoyens au cœur de son projet.
Son programme repose sur un principe clé : l’accessibilité universelle aux services essentiels. Thierry N’Goma milite pour la gratuité complète des soins hospitaliers, convaincu que la santé ne devrait pas être un privilège, mais un droit fondamental garanti à tous, sans distinction de revenus.
Pour le droit à l’eau, l’électricité et le logement
Au-delà du secteur sanitaire, Thierry N’Goma ambitionne d’améliorer le quotidien des Gabonais en rendant l’eau et l’électricité gratuites, considérant ces ressources comme des nécessités vitales et non comme des commodités réservées à une élite. Selon lui, l’accès universel à ces services est une condition sine qua non pour assurer un cadre de vie digne et propice au développement personnel et collectif.
Son engagement se traduit également par une mesure forte basée sur la gratuité des logements sociaux pour les familles les plus démunies. Conscient de la précarité qui touche encore une partie de la population, il entend faire de l’accès au logement un droit inaliénable et un levier essentiel pour lutter contre l’insécurité et la marginalisation sociale.
Avec ces propositions audacieuses et un programme résolument tourné vers l’inclusion et la justice sociale, Thierry Yvon Michel N’Goma se positionne comme un candidat du renouveau, porteur d’une vision où l’État joue pleinement son rôle dans la protection et l’amélioration des conditions de vie des Gabonais.
POUR LA JEUNESSE ET LA FORMATION
Né dans la commune de Mimongo dans la province de la Ngounié, Dr. Stéphane Germain Iloko Boussengui met en avant deux grands axes pour « ramener le Gabon sur la voie du développement », à savoir : la formation et la jeunesse.
Estimant que le pays doit revoir son système éducatif afin d’éviter de « former des futurs chômeurs diplômés », le candidat prône une réorientation vers des formations techniques et adaptées aux besoins du marché de l’emploi.
Selon l’ancien international gabonais, « Il faut réorienter la formation sur des axes techniques pour favoriser l’emploi immédiat. »
Jeunesse. Santé. Éducation. Autosuffisance alimentaire.
Dr. Iloko Boussengui met également l’accent sur le développement du capital jeunesse. Pour lui, une jeunesse bien formée et active est la clé d’une croissance économique optimale. Il se positionne ainsi comme le candidat d’un renouveau axé sur la compétence et l’efficacité.
Le candidat, qui a tourné le dos à la Plateforme Ensemble pour le Gabon, insiste sur l’importance de la santé, de l’éducation et de la nutrition, qu’il considère comme des piliers fondamentaux du développement.
« La santé est au cœur de ma campagne… Je parle aussi de l’éducation, de la nutrition – nous mangeons mal et ne sommes pas autosuffisants –, ainsi que des problèmes d’eau et d’électricité », déclare le médecin.
Dans cette perspective, Dr. Iloko Boussengui entend mettre en place des politiques favorisant une meilleure qualité de vie pour les Gabonais