AGISSONS AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD

AGISSONS AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD

« L’école est en crise, le chômage augmente et le futur paraît de plus en plus incertain. » Progressivement, les droits à l’instruction scolaire et au travail perdent de leur valeur, alors même qu’ils contribuent au développement national à travers l’amélioration de la santé, la réduction de la pauvreté, la promotion de l’égalité des sexes, la paix et la stabilité sociale.»

Agissons avant qu’il ne soit trop tard. Orientons mieux nos apprenants dans des filières qui vont leur permettre de devenir ce qu’ils souhaitent et d’éviter le chômage. La responsabilité de l’Etat et des parents est ainsi engagée. Elle est d’ailleurs énoncée à l’article premier de la Constitution, respectivement en ses alinéas 16,17 et 18. « Les soins à donner aux enfants et leur éducation constituent pour les parents un droit naturel et un devoir qu’ils exercent sous la surveillance et avec lʼaide de lʼÉtat et des collectivités publiques…»

 

« La protection de la jeunesse contre lʼexploitation et contre lʼabandon moral, intellectuel et physique est une obligation pour lʼÉtat et les collectivités publiques. » « LʼEtat garantit lʼégal accès de lʼenfant et de lʼadulte à lʼinstruction, à la formation professionnelle et à la culture. »

 

Agissons avant quʼil ne soit trop tard. Orientons mieux nos apprenants dans des filières qui vont leur permettre de devenir ce quʼils souhaitent et dʼéviter le chômage. La responsabilité de lʼEtat et des parents est ainsi engagée. Elle est dʼailleurs énoncée à lʼarticle premier de la Constitution, respectivement en ses alinéas 16,17 et 18. « Les soins à donner aux enfants et leur éducation constituent pour les parents un droit naturel et un devoir quʼils exercent sous la surveillance et avec lʼaide de lʼÉtat et des collectivités publiques…»

 

« La protection de la jeunesse contre lʼexploitation et contre lʼabandon moral, intellectuel et physique est une obligation pour lʼÉtat et les collectivités publiques. » « LʼEtat garantit lʼégal accès de lʼenfant et de lʼadulte à lʼinstruction, à la formation professionnelle et à la culture. »

 

Chaque Gabonais a également des obligations. Comme le stipule lʼalinéa 7 de lʼarticle précité, « chaque citoyen a le devoir de travailler et le droit dʼobtenir un emploi. Nul ne peut être lésé dans son travail en raison de ses origines, de son sexe, de sa race, de ses opinions».

 

Afin de mener à bien ce processus, lʼEtat se doit dʼaméliorer les conditions de vie de ses citoyens à travers des politiques actives qui peuvent faciliter la scolarisation, le recrutement et la rétention des jeunes au niveau national, lʼobjectif étant de freiner la fuite des cerveaux.

 

Le corps enseignant a, quant à lui, le devoir de sensibiliser les apprenants aux différentes formations et aux débouchés après le bac. En outre, les établissements scolaires devraient nouer des partenariats avec des entreprises accessibles aux étudiants afin de les aider à mieux sʼorienter, de limiter le taux de chômage et dʼouvrir des centres de formation aux métiers dʼavenir.

 

En tant que première autorité, les parents devraient être à leur écoute, suivre leur scolarité et les aider à bien sʼorienter. Le moindre manquement pourrait contribuer à la démotivation de lʼenfant, au décrochage scolaire et aux mauvais choix en matière dʼemploi.

 

Bien souvent, des parents misent sur des écoles supérieures de formation professionnelle de la capitale en dépit des frais exorbitants d’inscription et d’écolage ou optent pour des études littéraires au détriment des filières techniques ou scientifiques. Mais ont-ils vraiment le choix face aux multiples crises, y compris les grèves qui minent le système éducatif gabonais ?

 

En dépit des efforts consentis par les parents, une grande majorité de jeunes se retrouve perdue ou dans un engrenage sans issue. Le manque dʼentreprises n’arrange rien au chômage dʼautant que la demande est supérieure à lʼoffre dʼemplois. Pire, combien de jeunes fraîchement diplômés se voient refuser un emploi au profit des étrangers ?

 

LʼEtat gagnerait à traduire dans les faits sa politique en matière dʼéducation et dʼemploi, fondée sur la bonne gouvernance, la mobilisation substantielle couplée à la gestion rationnelle et la décentralisation effective des ressources. Il devrait également sʼassurer que les informations afférentes aux filières dʼétudes et dʼemplois parviennent respectivement aux apprenants et aux employés.

 

 

Lyra Moviwa

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