Chaque voix compte

CHAQUE VOIX COMPTE


« Nier aux gens leurs droits humains, c’est remettre en cause leur propre humanité », déclarait Nelson Mandela en 1990, à Genève, après sa libération. Cette parole, toujours d’actualité, résonne comme un rappel fondamental : chaque être humain, du nord au sud, de l’ouest à l’est, porte une voix, une parole et des valeurs qui constituent son humanité.

Au Gabon, la promotion et la défense des droits humains reposent sur des jalons institutionnels importants. Depuis 1987, la Journée nationale des Droits de l’Homme, organisée chaque 30 mai, invite à réfléchir et à agir pour le respect de la dignité humaine. L’édition de 2024, placée sous l’égide du ministère de la Justice, Garde des sceaux, chargé des Droits Humains, a marqué un tournant avec l’annonce de dix jours d’action pour humaniser les lieux de privation de liberté.

Cette initiative a permis d’ouvrir un espace d’expression à ceux dont la voix reste trop souvent confinée au silence. En donnant la parole aux détenus et en mettant en lumière leurs conditions de vie, la société gabonaise a affirmé que, même dans les lieux de privation de liberté, chaque voix compte. Cette dynamique s’est renforcée dans un contexte particulier : celui d’une période de transition politique réussie.

Désormais, la parole circule davantage au Gabon. Citoyens et citoyennes, issus de toutes les couches sociales — classes moyennes, catégories défavorisées, personnes en marge — osent s’exprimer, partager leurs avis sur des faits de société et interpeller les autorités. De ces prises de parole émergent des changements tangibles, preuve qu’au Gabon, les voix portées, même les plus fragiles, trouvent un écho.

L’année 2025 a illustré cette réalité avec force. En juin, une vaste opération de déguerpissement a touché certaines zones de Libreville. Des familles entières, privées de logement, ont crié leur détresse, interpellant les autorités sur leur sort.

Leur appel n’est pas resté lettre morte : le 15 août 2025, 260 familles victimes des déguerepissements à Plaine-Orety ont été relogées dans le cadre du projet de logements sociaux de Bikélé Nzong. Cette réponse concrète démontre que la dignité peut être restaurée lorsque la société reconnaît que chaque voix mérite d’être entendue.

Ainsi, au Gabon, les Droits Humains ne sont pas qu’un idéal abstrait. Ils se construisent au quotidien, par l’écoute, par l’action et par la reconnaissance de toutes les voix. Car c’est en tenant compte de chaque citoyenne et de chaque citoyen que le pays nourrit l’espoir d’un avenir plus juste et plus humain.

CHAQUE VOIX COMPTE.

Eric Ozwald


MEMBRES DE L’ÉQUIPE
 

Fondatrice – Directrice de la Publication

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Journalistes seniors

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Martial Idundu

Flavienne Louise Issembè

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Eric Ozwald

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Tama Z’Akis
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Equipe Technique

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Dorlan Angoué – Mercaticien

Emmery Pindi – Infographe
Mr Nas – Photographe

Alain Wolbert – Cadreur
Delvane BKG – Cadreur-Monteur

Andy G. Amiaganault – Photographe-Cadreur-Monteur