DROIT AU TRAVAIL BAFOUÉ
QUE FAIRE ?
DROIT AU TRAVAIL BAFOUÉ
QUE FAIRE ?

Travailler ne devrait jamais rimer avec souffrance ni silence. Pourtant ce qui se passe dans de nombreux secteurs comme le secteur public (ministères, administrations, collectivités territoriales), privé (banques, restauration, hôtellerie, commerce) et même pétrolier (exploration, raffinage, services) nous dit le contraire.
Le non-respect du droit du travail est une réalité quotidienne. Salaires impayés, absence de contrat, licenciements abusifs, harcèlement, surcharge de travail non compensée… Ces situations dangereuses et indignes touchent particulièrement les jeunes peu informés ou sans soutien syndical.
Face à ces réalités, il est essentiel de reconnaître les violations de ses droits et de connaître les recours pour faire respecter sa dignité et son environnement professionnel.
« Vivre »,
à travers nos conseils pratiques sur le sujet, vous éclaire sur vos droits, les signes de leur violation, et surtout les moyens d’agir.
Reconnaître qu’un droit a été bafoué
Le droit du travail est bafoué lorsqu’un salarié subit un traitement contraire aux obligations légales ou contractuelles. Cela inclut les cas suivants :
- Non-respect du contrat ou absence de contrat.
- Salaires impayés, heures supplémentaires non rémunérées.
- Licenciement sans motif valable ou sans procédure légale.
- Harcèlement moral ou sexuel.
- Discriminations liées à l’embauche ou à la promotion.
- Refus de congés légaux.
- Conditions de travail dangereuses ou dégradantes.
Le cadre juridique
Le Code du travail gabonais prévoit les droits suivants :
- Droit à un contrat écrit.
- Paiement régulier du salaire.
- Protection contre le licenciement abusif.
- Droit à la dignité et protection contre le harcèlement.
- Respect des heures de travail et du repos.
Les lois spécifiques relatives au harcèlement moral et sexuel, ainsi que les modifications du Code pénal, renforcent ces protections.
Comment réagir face à une violation des droits
- Documenter les faits (dates, personnes, preuves).
- Rassembler toute pièce utile (courriers, témoins, attestations).
- Rechercher un soutien syndical ou associatif.
- Engager un dialogue si possible avec les employeurs.
Si nécessaire, porter le cas devant l’Inspection du travail ou saisir le tribunal compétent. La loi prévoit des sanctions pénales et disciplinaires pour les violations graves, y compris pour le harcèlement moral ou sexuel.