DROITS DES DÉTENUS : SONT-ILS EFFECTIFS ?

« FÉMININ CRÉATIF » OU L’ART DE S’ÉMANCIPER ET SURPRENDRE

« FÉMININ CRÉATIF » est un concept né de la volonté de mettre en lumière le savoir-faire des femmes gabonaises. Il ne s’agit pas uniquement d’art au sens classique du terme, mais de toutes les formes de créativité et d’entrepreneuriat portées par des femmes : artisanat, stylisme, cosmétique, cuisine, design, décoration, etc. L’audace féminine s’exprime ici dans la capacité à créer, innover et entreprendre malgré les freins sociaux, économiques et culturels. Ce projet est une plateforme d’expression, de visibilité et de reconnaissance. » Bienvenue dans l’univers de « FÉMININ CRÉATIF » qui a bien voulu recevoir le magazine « Vivre » à la veille de sa première exposition le 25 mai 2025 à Libreville.

 

Constalida Orty Mehekou Mouloungui, vous êtes la présidente de l’Association.  Quels en sont les membres et quel est leur profil ?

 

Constalida Orty Mehekou Mouloungui – « Notre organisation compte sept membres, des femmes dynamiques, engagées et passionnées, venant de divers horizons artistiques et entrepreneuriaux. Elles sont créatrices, innovatrices, mais surtout conscientes de leur rôle dans la transformation de notre société. » *

 

Quelles sont les conditions d’adhésion à « FÉMININ CRÉATIF » ?

 

« Il faut être une femme porteuse d’un projet créatif ou entrepreneurial, avec une volonté claire de participer à une dynamique collective. L’adhésion se fait sur dossier, avec une présentation du projet, une lettre de motivation et un entretien avec le bureau de l’Association. Nous recherchons des profils engagés, prêts à contribuer activement à la mission du collectif. »

 

 

Mme Mehekou Mouloungui, dans quelle mesure l’art pratiqué par les femmes gabonaises peut-il être considéré comme un acte d’audace face aux normes sociales, culturelles et politiques du pays ?

 

« L’art féminin, au Gabon, est encore trop souvent cantonné à l’espace privé ou marginalisé dans l’espace public. Lorsqu’une femme décide d’exposer, de créer, de vendre, de prendre la parole à travers son art, elle pose un acte de rupture. Elle conteste les normes silencieuses qui veulent qu’elle soit invisible. L’audace réside dans le choix de s’affirmer, de revendiquer sa place et de transformer l’art en outil de discours social et de revendication identitaire. »

 

Comment les femmes artistes gabonaises utilisent-elles l’art pour défier les stéréotypes de genre et revendiquer leur place dans la société ?

 

« Elles le font par la création de récits visuels et symboliques qui parlent d’elles, de leur vécu, de leur lutte. À travers leurs œuvres, elles déconstruisent les rôles de genres, exposent les injustices, valorisent la femme comme actrice de changement. L’art devient un espace de résistance, un outil de prise de parole là où le silence est imposé. C’est une stratégie puissante de réappropriation de leur image et de leur destin. »

 

En quoi l’expression artistique féminine au Gabon reflète-t-elle une forme d’engagement et d’émancipation dans un contexte encore marqué par des inégalités de genre ?

 

« Créer, pour une femme, c’est déjà s’émanciper. Dans un contexte où les inégalités persistent, où l’accès aux financements, à la formation, à la reconnaissance reste limité, chaque œuvre produite est un geste d’engagement. L’art devient un moyen de dénoncer, de proposer, d’unir et de faire évoluer les mentalités. Il incarne un désir de liberté et un besoin de changement profond dans la société. »

 

Quels sont les obstacles auxquels se heurtent les femmes artistes au Gabon, et comment leur audace transforme-t-elle le paysage culturel gabonais ?

 

« Les obstacles sont nombreux : manque de structures d’accompagnement, faible valorisation du travail artistique féminin, préjugés sociaux, manque de financement, invisibilité médiatique. Malgré cela, les femmes osent. Elles créent leurs propres espaces, se soutiennent entre elles, initient des projets comme FÉMININ CRÉATIF. Leur audace change la donne : elle fait émerger de nouveaux modèles, bouscule les cadres établis et rend visible une force créative jusqu’alors sous-estimée. »

 

 

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Que propose « FÉMININ CRÉATIF » pour sa première exposition ?

 

« Pour cette première édition, qui se tient le 25 mai à Libreville, « FÉMININ CRÉATIF » propose une exposition pluridisciplinaire qui mêle arts visuels, artisanat, gastronomie et créations entrepreneuriales. C’est un espace où se rencontrent la beauté, le sens et l’action. Chaque exposante présentera son univers, son identité, son parcours. Il ne s’agit pas simplement de montrer, mais de partager des expériences et de susciter des vocations. L’exposition se veut inclusive, accessible et inspirante. »

 

Parlez-nous du site de l’exposition et des conditions d’accès. Sont-elles gratuites ou payantes ?

 

« L’exposition a lieu à proximité du Lycée Léon MBA dès 10h00, sur l’aire de jeu située en face de la montée des Trois-Quartiers. L’entrée est gratuite, car nous souhaitons permettre à toutes et tous de venir découvrir, soutenir et célébrer la créativité féminine gabonaise, sans barrières d’accès. »

 

Un mot de fin ?

 

« FÉMININ CRÉATIF » est bien plus qu’un événement : c’est un mouvement. Un appel à toutes les femmes à croire en leur potentiel, à oser, à créer et à entreprendre. Notre pays a besoin de ses femmes, de leur vision, de leur audace. Nous vous attendons nombreux le 25 mai à Léon MBA pour célébrer cette énergie féminine qui transforme le Gabon. Un projet à la fois. »

 

 

 

Propos recueillis par Annie Mapangou

Membres de l’association « FÉMININ CRÉATIF »

Diplômée en techniques de commercialisation, Constalida Orty Mehekou Mouloungui est présidente de l’Association et fondatrice du projet Les Saveurs de l’Ivindo. Sa start-up valorise le manioc, un produit du terroir, un levier innovant aux plans culturel et économique, et une fierté nationale. Orty transforme le manioc en divers produits alimentaires (jus, boulettes, yaourts, gauffres, compotes, etc…) et d’autres richesses locales telles que la banane et l’igname. Son but est de promouvoir le tourisme culinaire et de réduire la dépendance alimentaire du Gabon, certains produits importés étant avariés quand ils arrivent sur le territoire.

 

Félicia Cherole Koundi Mandega est secrétaire générale de l’Association. Sa start-up, « Bon Tchup », est spécialisée dans la transformation des produits alimentaires locaux, notamment la tomate. « Bon Tchup » est né d’un constat. Il s’avère qu’en matière de sauces d’accompagnement, les Gabonais consomment davantage de produits exportés. « Bon Tchup » a décidé de se spécialiser dans la transformation des tomates bio de notre pays en sauces d’accompagnement locales.

 

Cornélie Brishka Odjele est secrétaire générale adjointe et porteuse du projet Atende Bohou. Cette entreprise, née du manque et de la cherté des champignons comestibles au Gabon, est spécialisée dans la production et la transformation de cet aliment à partir de différents substrats naturels considérés comme déchets. Le but est de valoriser les produits locaux tout en contribuant à l’économie du pays dans le respect des objectifs de développement durable.

 

Marianne Mengue Ebang, trésorière de l’association. Sa start-up, Les Krevet Bio De Kango est une poissonnerie en ligne qui commercialise des poissons et des crustacés frais et fumés. Ces produits sont issus des eaux du Komo Kango. L’idée, comme l’indique le slogan de la marque, est Consommer Bio C’est Manger Gabonais !!! et de faire la promotion du potentiel halieutique local en incitant les populations à davantage consommer des produits bio de chez nous qui sont bénéfiques pour la santé.  

 

Marie Joëlle Steffie Avome est trésorière adjointe et fondatrice du projet By Avome à travers lequel elle travaille à la production et la valorisation intégrale de l’Artocarpus Altilis (fruit à pain). By Avome est une start-up innovante qui, grâce à ses 4 quatre piliers (transformation, écologie, agroforesterien culture), prouve que l’Afrique et le Gabon ont des ressources et des moyens pour écrire l’histoire des défis auxquels le monde est confronté actuellement. Marie Joëlle a un Master 2 en environnement et développement durable.

 

Sylvaine Rhaïna Lengoumou Kengue est vice-présidente de l’Association et fondatrice du projet Leng’s Arts qui est spécialisé dans la conception de divers objets issus de matériaux renouvelables et durables, respectueux de l’environnement. Grâce à l’usage de la résine, elle réalise des cadres photos, des stylos, des bijoux, des œuvres d’art, des horloges, des tables basses économes et décoratives grâce auxquelles l’usage des nappes n’a plus d’importance.

 

Grâce Nancy Bivigou Mouendou est responsable de la communication et fondatrice de Dulce Conception, une startup spécialisée dans le recyclage et la transformation des déchets plastiques ferreux et des palettes en bois dont elle se sert pour créer des meubles décoratifs et d’aménagement. Le projet est né du constat d’insalubrité dans le grand Libreville. Le slogan de Dulce Conception est « Du déchet à la conception design ».

 

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DES EMPLOIS QUALIFIÉS ET DÉCENTS POUR TOUS
ALLOCUTION DE JOCELYN LOUIS N’GOMA, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FETRAG

Mesdames et Messieurs, Chers camarades, Chers travailleurs,

 

En ce 1er mai 2025, journée emblématique du travail, nous nous retrouvons non seulement pour honorer le travailleur, mais aussi pour marquer un moment historique dans notre pays. Cette année, au cœur de la célébration, une lueur d’espoir éclaire l’horizon de notre nation, celle d’une Nouvelle République, la Cinquième République, portée par la vision du président Brice Clotaire Oligui Nguema.

 

Aujourd’hui, nous voulons rendre hommage à ceux et celles qui, souvent dans l’ombre, portent le poids de la nation. Les travailleurs précaires, ceux qui œuvrent sans relâche dans des secteurs vitaux tels que l’industrie pétrolière et les télécommunications, notamment chez Moov Africa Gabon Telecom. 

 

Ces travailleurs, trop souvent invisibles, ont enduré des salaires insuffisants, des conditions de travail dégradantes et des contrats temporaires qui les maintiennent dans une précarité injuste.

 

Cependant, malgré ces défis, ils ont persisté, leur engagement inébranlable contribuant à la construction du Gabon de demain. Aujourd’hui, sous le leadership du président Brice Clotaire Oligui Nguema, nous vivons un tournant décisif.

 

Un Gabon qui, après tant d’années d’injustices, choisit enfin de renouer avec la justice sociale, un Gabon où chaque travailleur, quelle que soit sa condition, mérite un emploi digne, des droits respectés et une reconnaissance à la hauteur de son engagement. Un Gabon où l’État, garant du bien-être de sa population, œuvre pour offrir des contrats stables, des conditions de travail humaines et une égalité des chances pour tous.

 

Ce changement n’est pas un simple engagement, c’est un impératif. Brice Clotaire Oligui Nguema, dès sa prise de fonction, a promis de rendre aux Gabonais leur dignité. Et aujourd’hui, cet engagement se matérialise à travers des réformes profondes et concrètes, qui visent à garantir des emplois durables et des conditions de travail qui valorisent chaque citoyen.

 

L’heure est venue de mettre fin à l’ère de l’exploitation et de la marginalisation des travailleurs précaires. Ce combat, porté par la solidarité, vise à établir une société plus juste, où l’équité ne sera plus une promesse, mais une réalité tangible. Il nous incombe à tous, travailleurs, syndicats, gouvernement et citoyens, de converger nos efforts pour que ce rêve se réalise.

 

L’inclusion des travailleurs dans le développement économique et social du Gabon est un enjeu fondamental. Il n’y a pas de prospérité durable sans justice sociale. Et pour cela, il est essentiel que chaque travailleur, qu’il soit temporaire ou permanent, dans tous les secteurs, puisse vivre dignement de son travail.

 

À ceux qui nous observent de loin, derrière leurs écrans, nous disons que le vrai changement commence ici, sur le terrain, là où se battent ceux qui œuvrent chaque jour pour un Gabon plus équitable, plus solidaire. Il est temps d’agir ensemble, de soutenir ceux qui œuvrent pour un avenir commun, un avenir où chacun trouve sa place.

 

En ce 1er mai 2025, nous affirmons avec conviction et détermination que l’injustice sociale n’a plus sa place dans notre pays. Un Gabon où chaque travailleur, quel que soit son statut, pourra espérer et vivre dans la dignité.

 

Vive le 1er Mai !

Vive les travailleurs précaires !

Vive la Nouvelle République gabonaise !

 

 

Source : Agence de Presse Équateur

DYNAMIQUE POUR LA RESTAURATION DES VALEURS
« LE GABONAIS RESTAURÉ, NOTRE VALEUR SÛRE. »

Le Président de la DRV Joseph Owondault Berre à son arrivée à l'immeuble Arambo

 

L’appel à la restauration des valeurs, suivi de l’annonce d’une série d’adhésions, a marqué la sortie officielle à Libreville, la capitale gabonaise, de la Plateforme fédérative Dynamique pour la Restauration des Valeurs (DRV) présidée par Joseph Owondault Berre. L’immeuble Arambo a servi de cadre à la cérémonie du 05 mars à laquelle étaient conviés la classe politique, les dignitaires de la République, la société civile, les chefs religieux et traditionnels. Il y avait d’autant plus de monde que la déperdition identitaire à de quoi inquiète. En effet, comme l’indique la Plateforme, « le Gabonais semble avoir perdu ses valeurs cardinales et épousé celles venues d’ailleurs, dont certaines sont incompatibles avec l’âme des civilisations des peuples du Gabon. Cette déperdition identitaire se caractérise par le règne de l’esprit a-patriotique, le désamour pour la Nation, l’individualisme acharné, la propension à l’argent facile, l’inclinaison à la corruption considérée comme moyen normal d’ascension sociale, la banalisation, voire l’irrespect des symboles de la République, la promotion de la médiocrité… ».

 

Dès lors, que faire pour réconcilier le Gabonais avec ses valeurs ?

 

La Plateforme fédérative DRV a pour mission de rebâtir la société gabonaise en s’appuyant sur les valeurs partagées par tous les peuples d’une nation diversifiée. Cette nouvelle association à caractère culturel, scientifique et social entend restaurer le citoyen gabonais afin qu’il se réconcilie avec ses valeurs ancestrales tout en acceptant celles compatibles venues d’autres horizons, et redonner à la société gabonaise ses fondamentaux et ses repères culturels par la mise en œuvre d’un triptyque essentiel. À savoir : sauvegarder, s’approprier et promouvoir les valeurs que nous avons en partage, non seulement par nos identités culturelles respectives, mais également par celles consacrées dans la Constitution en son article 9.

 

Sur le plan culturel, il s’agit de promouvoir le dialogue permanent interculturel et intercommunautaire pour consolider le vivre-ensemble consacré dans la Constitution ; d’organiser des conférences qui permettront aux Gabonais de mieux se connaître et s’accepter en respectant leurs différences sans plus les attiser ; d’organiser des festivals transfrontaliers propices à la reconstitution culturelle et sociétale des peuples éclatés, divisés et séparés par des frontières artificielles ; de formaliser les langues du Gabon pour leur apprentissage obligatoire à travers des outils pédagogiques, didactiques et numériques.

 

La DRV se propose également de mettre en place un comité scientifique rassemblant un panel d’experts partageant sa préoccupation de restaurer les valeurs. Ces hommes de savoir apporteront les éléments correctifs à la déperdition des valeurs sociétales en se distinguant comme les acteurs habiles et éclairés de la noble mission de redresser culturellement et moralement la nation gabonaise. Les scientifiques internationaux travaillant sur cette thématique pourront être sollicités.

 

Au plan social, la DRV entend : resserrer le lien social en favorisant la solidarité nationale et en protégeant les personnes les plus fragiles ; renforcer l’accès à la citoyenneté de tous par le biais, entre autres, de l’état civil et du droit de vote ; valoriser les aspects civilisationnels les plus respectueux de la vie et des droits des jeunes et de la femme.

 

Soulignant l’importance des droits humains pour le développement, M. Owondault Berre a indiqué : « Sans pour autant ostraciser les seniors, la jeunesse et les femmes se trouvent au cœur du présent. En effet, s’il est établi qu’éduquer un jeune c’est l’ouvrir aux exigences de la vie, il s’impose à nous une vérité cardinale : éduquer une femme c’est transformer une nation. »

‎« Ensemble, bâtissons sur des valeurs que nous avons en partage, engageons-nous pour nous-mêmes et pour les générations montantes. Au moment où nous entrons dans la 5ème République, apportons notre engagement et notre détermination au service de l’édification du Gabon restauré… » Poursuivant son propos, le président de la DRV a exhorté la communauté nationale à donner au Gabon « la chance inespérée de se reconstituer un socle identitaire et moral endogène et d’œuvrer pour le développement durable. »

‎La présidente de l’ONG Sodecom-Bokoué, Léa Nsa Ondo, a relevé certaines valeurs spécifiques. « En dehors de notre identité, nous avons des valeurs spécifiques qui sont les principaux et fondamentaux piliers qui caractérisent le fonctionnement d’une nation, d’une famille, d’une communauté ou d’une entreprise. Ces valeurs guident les personnes qui les possèdent et les prônent. »

‎La vertu des valeurs ancestrales comme la sacralité de la parole donnée, le respect mutuel, la compassion, la probité morale dans la gestion de l’État sont quelques-unes des valeurs que le Gabon se doit de restaurer. D’où, l’ouverture de la DRV à l’adhésion des personnes physiques et morales.

‎Léa Nsa Ondo a déclaré, émue : « On assiste à la dépravation des mœurs et de la morale. Les plus jeunes ne respectent plus les aînés, les femmes rivalisent les hommes. La délinquance, la prostitution, la corruption, les assassinats, les crimes rituels, deviennent les maîtres mots de notre société. Les gens n’ont plus de la compassion les uns pour les autres. »

‎La DRV compte s’étendre à l’échelle nationale dans le but de porter la flamme de la renaissance spirituelle, culturelle et morale du Gabon. À cet égard, la plateforme se propose, entre autres, d’organiser en cette année 2025 une série d’activités incluant sa participation aux campagnes électorales, des campagnes d’adhésion à la Plateforme, des conférences culturelles, des ateliers de réflexion en vue, d’une part, de l’élaboration d’une Charte des valeurs des peuples du Gabon qui pourrait être référencée dans la Constitution et, d’autre part, la formalisation des langues nationales afin qu’elles soient parlées, lues et écrites.

 

‎Qui sont les membres de la DRV ?

‎Le bureau comprend :

‎Un présidium composé de trois membres : Joseph Owondault Berre (président), Privat Ngomo (porte-parole) et Isabelle Bekale (directrice de cabinet).

‎Un secrétariat exécutif avec à sa tête Jean Claude Ivala Boussamba. Il est entouré de deux secrétaires exécutifs, Jean- Christophe Efalle Nze et Madeleine Revangue Mboumba, un trésorier en la personne de Toussaint Grégoire Moukala et un trésorier adjoint, Eric-Georges Diouf. 

‎Deux membres du Conseil national des Sages, Paul Malekou et Eugène Revangue, apportent leur caution morale à la DNR.

 

 

 

Annie Mapangou

 

CONFÉRENCE DE PRESSE DU MINISTRE DU TRAVAIL EN PRÉLUDE AUX ASSISES NATIONALES DE L’EMPLOI DE MARS

Le chômage gangrène le climat social depuis de nombreuses années en République gabonaise. Ce fléau, sans cesse croissant et la mise en place d’une politique publique sur l’emploi étaient au cœur de la conférence de presse tenue le 26 février à Libreville, la capitale gabonaise, par le ministre du Travail et de la Lutte contre le Chômage. Adrien Nguema Mba s’est entretenu avec les médias dans la perspective des Assises nationales de l’Emploi qui auront lieu du 11 au 14 mars prochains au stade de l’Amitié d’Angondje, dans la Commune d’Akanda, sous le haut patronage du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, et sous la supervision du chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima.

 

Les travaux, dont la thématique est « Vers des stratégies inclusives et durables pour la création d’emplois décents », réuniront de nombreux participants y compris les membres du gouvernement, les forces vives de la Nation et des représentants d’organismes sous-régionaux et internationaux tel que le Bureau international du travail (BIT).

 

Qualifiant l’évènement de crucial, le ministre du Travail et de la Lutte contre le Chômage a indiqué que « le taux de chômage est alarmant, ce qui risque de briser l’équilibre social si des mesures audacieuses et courageuses ne sont pas prises à temps. »

 

Adrien Nguema Mba a annoncé « avoir lancé, au cours du dernier trimestre 2024, une enquête sur l’emploi et le chômage sur l’ensemble du territoire national. Les premiers résultats ont révélé un taux de chômage élevé qui nécessite d’élargir les connaissances du marché du travail gabonais par l’implication de tous les acteurs de la société (gouvernement, employeurs, demandeurs d’emploi, partenaires sociaux, société civile). Il s’agira aussi de discuter, de réfléchir ensemble et d’entrevoir de manière inclusive les pistes de solutions au fléau du chômage qui touche toutes les familles gabonaises. »

 

D’après le ministre du Travail, les résultats de l’enquête sur l’emploi et le chômage qui a débuté au dernier trimestre de l’année écoulée seront disponibles dans les prochains mois. L’enquête a été menée auprès de 3 520 ménages, soit environ 15 000 personnes.

 

Fustigeant l’inadéquation formation-emploi qui l’a conduit à signer 4 000 autorisations d’emploi pour la main d’œuvre qualifiée expatriée alors que 120 000 jeunes diplômés gabonais sont au chômage, Adrien Nguema Mba a indiqué : « Il y a un problème de fond, il y a un problème de formation. Nous devons savoir que l’État ne crée pas de l’emploi mais plutôt le secteur privé. L’État a pour rôle de mettre en place un corpus juridique et financier pour favoriser les investissements. Donc, le problème du chômage au Gabon se situe au niveau de la formation. C’est la raison pour laquelle nous convoquons les Assises de l’Emploi afin d’aboutir à des solutions durables », a ajouté le ministre.

 

Les Assises d’Angondje ont pour objectif de faire un état des lieux approfondi du marché de l’emploi, en définissant les secteurs en croissance, en saturation et/ou en voie de disparition, les métiers avenir, les compétences manquantes et les obstacles liés à la création d’emploi. Les recommandations issues des travaux constitueront la matrice essentielle pour l’élaboration d’une politique publique sur l’emploi.

 

Selon le ministre du Travail, les recommandations des précédentes assises sur l’emploi n’ont pas abouti faute de volonté politique. En revanche, a-t-il précisé, les décisions émanant des prochaines assises seront prises pour les futures générations.

 

« Le Code du travail doit être reformé. Le système éducatif doit être revu pour palier le problème de l’inadéquation entre formation et offre d’emploi », a martelé Adrien Nguema Mba.

 

 

Annie Mapangou

 

RITES ET TRADITIONS - LE RETOUR AUX SOURCES

EAU-ÉLECTRICITÉ : UNE CRISE SANS FIN

NOS DROITS. NOTRE AVENIR. MAINTENANT.

En ce 10 décembre 2024, le thème consacré à la journée internationale des droits de l’homme, engage le monde à construire un avenir meilleur. Selon le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « les droits de l’homme sont le fondement de sociétés pacifiques, justes et inclusives ». Au Gabon, les responsables d’associations de lutte contre les injustices, les crimes rituels, et d’organisations non gouvernementales oeuvrant pour la promotion des droits humains ne diront pas le contraire.

CRIMES RITUELS : UNE JOURNÉE À LA MÉMOIRE DES VICTIMES

Et si le 28 décembre était décrété ‘’Journée des Martyrs‘’ à la mémoire des victimes des crimes rituels ?

 

Du temps de l’ancien régime, décrié pour son indifférence face à cette pratique qui ternit l’image du Gabon et plonge les familles dans l’insécurité, le désespoir et la désolation, l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR), les familles des victimes et les partenaires avaient remis un mémorandum au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, et au président de l’Assemblée nationale qui avaient donné leur accord pour la célébration de la journée.

 

Le président de l’ALCR, Jean Elvis Ebang Ondo, souhaite que les autorités de la Transition prennent le dossier à bras le corps pour que les droits des victimes et la loi soient respectés afin que la vraie réconciliation démarre, que la colère soit allégée et que le Gabon vive en paix.

 

Le président de l’association relate son histoire, les avancées de la lutte et les rapports avec les parents des victimes. 

 

 

Annie Mapangou

ONG MELEN : LA JEUNESSE EN LIGNE DE MIRE

Les initiatives en faveur de la jeunesse se multiplient en République gabonaise. Celle que nous avons choisi de vous présenter aujourd’hui nous plonge au cœur de l’ONG Melen. À travers des témoignages et des projets concrets, l’organisation non gouvernementale et ses partenaires partagent leur vision de l’implication de la jeunesse dans la vie sociale de leur pays et les défis à relever pour offrir à cette génération les moyens d’une vie meilleure. Découvrons des engagements, des récits et des projets porteurs d’une vision prometteuse pour l’avenir de la jeunesse Gabonaise.

 

 

Éric Ozwald

DROITS DES DÉTENUS : SONT-ILS EFFECTIFS ?

 La vie ne tient qu’à un fil. Du jour au lendemain, elle peut  basculer  dans le pire des cauchemars. Les prisonniers en savent quelque chose. Les familles leur apportent, du mieux qu’elles peuvent, soutien et réconfort. Des organisations non gouvernementales (ONG), travaillent aux côtés des familles en vue d’améliorer les conditions de détention et promouvoir les droits des détenus.

 

Vivre est allée à la rencontre de Yasmina Marat-Abyla, présidente de l’ONG Bénédicta Cantal. Son regard, son témoignage, sa vérité appellent à une mise en œuvre effective des droits des prisonniers quels qu’ils soient. Ceux-ci incluent le droit d’être traité avec respect et de porter plainte, le droit à la liberté d’opinion, de conscience et de religion. À ces droits s’ajoutent des devoirs tels que le respect vis-à-vis des codétenus.

 

  

Flavienne L. Issembè

MEMBRES DE L’ÉQUIPE
 

Fondatrice – Directrice de la Publication

Flavienne Louise Issembè

 

 

Journalistes seniors

Yvette Bivigou

Martial Idundu

Flavienne Louise Issembè

 

 

Collaborateurs

Annie Mapangou

Eric Ozwald

Abdanna Ssir
Dan Leonel
Adia Renomiè
Tama Z’Akis
Darrel Sylvie

 

 

Equipe Technique

Yann P. Mangowang M. – Webdesigner
Gerald Boussougou – Community Manager

Dorlan Angoué – Mercaticien

Emmery Pindi – Infographe
Mr Nas – Photographe

Alain Wolbert – Cadreur
Delvane BKG – Cadreur-Monteur

Andy G. Amiaganault – Photographe-Cadreur-Monteur

 

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