DROITS DES DÉTENUS : SONT-ILS EFFECTIFS ?

CONFÉRENCE DE PRESSE DU MINISTRE DU TRAVAIL EN PRÉLUDE AUX ASSISES NATIONALES DE L’EMPLOI DE MARS

Le chômage gangrène le climat social depuis de nombreuses années en République gabonaise. Ce fléau, sans cesse croissant et la mise en place d’une politique publique sur l’emploi étaient au cœur de la conférence de presse tenue le 26 février à Libreville, la capitale gabonaise, par le ministre du Travail et de la Lutte contre le Chômage. Adrien Nguema Mba s’est entretenu avec les médias dans la perspective des Assises nationales de l’Emploi qui auront lieu du 11 au 14 mars prochains au stade de l’Amitié d’Angondje, dans la Commune d’Akanda, sous le haut patronage du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, et sous la supervision du chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima.

 

Les travaux, dont la thématique est « Vers des stratégies inclusives et durables pour la création d’emplois décents », réuniront de nombreux participants y compris les membres du gouvernement, les forces vives de la Nation et des représentants d’organismes sous-régionaux et internationaux tel que le Bureau international du travail (BIT).

 

Qualifiant l’évènement de crucial, le ministre du Travail et de la Lutte contre le Chômage a indiqué que « le taux de chômage est alarmant, ce qui risque de briser l’équilibre social si des mesures audacieuses et courageuses ne sont pas prises à temps. »

 

Adrien Nguema Mba a annoncé « avoir lancé, au cours du dernier trimestre 2024, une enquête sur l’emploi et le chômage sur l’ensemble du territoire national. Les premiers résultats ont révélé un taux de chômage élevé qui nécessite d’élargir les connaissances du marché du travail gabonais par l’implication de tous les acteurs de la société (gouvernement, employeurs, demandeurs d’emploi, partenaires sociaux, société civile). Il s’agira aussi de discuter, de réfléchir ensemble et d’entrevoir de manière inclusive les pistes de solutions au fléau du chômage qui touche toutes les familles gabonaises. »

 

D’après le ministre du Travail, les résultats de l’enquête sur l’emploi et le chômage qui a débuté au dernier trimestre de l’année écoulée seront disponibles dans les prochains mois. L’enquête a été menée auprès de 3 520 ménages, soit environ 15 000 personnes.

 

Fustigeant l’inadéquation formation-emploi qui l’a conduit à signer 4 000 autorisations d’emploi pour la main d’œuvre qualifiée expatriée alors que 120 000 jeunes diplômés gabonais sont au chômage, Adrien Nguema Mba a indiqué : « Il y a un problème de fond, il y a un problème de formation. Nous devons savoir que l’État ne crée pas de l’emploi mais plutôt le secteur privé. L’État a pour rôle de mettre en place un corpus juridique et financier pour favoriser les investissements. Donc, le problème du chômage au Gabon se situe au niveau de la formation. C’est la raison pour laquelle nous convoquons les Assises de l’Emploi afin d’aboutir à des solutions durables », a ajouté le ministre.

 

Les Assises d’Angondje ont pour objectif de faire un état des lieux approfondi du marché de l’emploi, en définissant les secteurs en croissance, en saturation et/ou en voie de disparition, les métiers avenir, les compétences manquantes et les obstacles liés à la création d’emploi. Les recommandations issues des travaux constitueront la matrice essentielle pour l’élaboration d’une politique publique sur l’emploi.

 

Selon le ministre du Travail, les recommandations des précédentes assises sur l’emploi n’ont pas abouti faute de volonté politique. En revanche, a-t-il précisé, les décisions émanant des prochaines assises seront prises pour les futures générations.

 

« Le Code du travail doit être reformé. Le système éducatif doit être revu pour palier le problème de l’inadéquation entre formation et offre d’emploi », a martelé Adrien Nguema Mba.

 

 

Annie Mapangou

 

EAU-ÉLECTRICITÉ : UNE CRISE SANS FIN

NOS DROITS. NOTRE AVENIR. MAINTENANT.

En ce 10 décembre 2024, le thème consacré à la journée internationale des droits de l’homme, engage le monde à construire un avenir meilleur. Selon le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « les droits de l’homme sont le fondement de sociétés pacifiques, justes et inclusives ». Au Gabon, les responsables d’associations de lutte contre les injustices, les crimes rituels, et d’organisations non gouvernementales oeuvrant pour la promotion des droits humains ne diront pas le contraire.

CRIMES RITUELS : UNE JOURNÉE À LA MÉMOIRE DES VICTIMES

Et si le 28 décembre était décrété ‘’Journée des Martyrs‘’ à la mémoire des victimes des crimes rituels ?

 

Du temps de l’ancien régime, décrié pour son indifférence face à cette pratique qui ternit l’image du Gabon et plonge les familles dans l’insécurité, le désespoir et la désolation, l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR), les familles des victimes et les partenaires avaient remis un mémorandum au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, et au président de l’Assemblée nationale qui avaient donné leur accord pour la célébration de la journée.

 

Le président de l’ALCR, Jean Elvis Ebang Ondo, souhaite que les autorités de la Transition prennent le dossier à bras le corps pour que les droits des victimes et la loi soient respectés afin que la vraie réconciliation démarre, que la colère soit allégée et que le Gabon vive en paix.

 

Le président de l’association relate son histoire, les avancées de la lutte et les rapports avec les parents des victimes. 

 

 

Annie Mapangou

ONG MELEN : LA JEUNESSE EN LIGNE DE MIRE

Les initiatives en faveur de la jeunesse se multiplient en République gabonaise. Celle que nous avons choisi de vous présenter aujourd’hui nous plonge au cœur de l’ONG Melen. À travers des témoignages et des projets concrets, l’organisation non gouvernementale et ses partenaires partagent leur vision de l’implication de la jeunesse dans la vie sociale de leur pays et les défis à relever pour offrir à cette génération les moyens d’une vie meilleure. Découvrons des engagements, des récits et des projets porteurs d’une vision prometteuse pour l’avenir de la jeunesse Gabonaise.

 

 

Éric Ozwald

DROITS DES DÉTENUS : SONT-ILS EFFECTIFS ?

 La vie ne tient qu’à un fil. Du jour au lendemain, elle peut  basculer  dans le pire des cauchemars. Les prisonniers en savent quelque chose. Les familles leur apportent, du mieux qu’elles peuvent, soutien et réconfort. Des organisations non gouvernementales (ONG), travaillent aux côtés des familles en vue d’améliorer les conditions de détention et promouvoir les droits des détenus.

 

Vivre est allée à la rencontre de Yasmina Marat-Abyla, présidente de l’ONG Bénédicta Cantal. Son regard, son témoignage, sa vérité appellent à une mise en œuvre effective des droits des prisonniers quels qu’ils soient. Ceux-ci incluent le droit d’être traité avec respect et de porter plainte, le droit à la liberté d’opinion, de conscience et de religion. À ces droits s’ajoutent des devoirs tels que le respect vis-à-vis des codétenus.

 

  

Flavienne L. Issembè

MEMBRES DE L’ÉQUIPE
 

Fondatrice – Directrice de la Publication

Flavienne Louise Issembè

 

 

Journalistes seniors

Yvette Bivigou

Martial Idundu

Flavienne Louise Issembè

 

 

Collaborateurs

Annie Mapangou

Eric Ozwald

Abdanna Ssir
Dan Leonel
Adia Renomiè
Tama Z’Akis
Darrel Sylvie

 

 

Equipe Technique

Yann P. Mangowang M. – Webdesigner
Gerald Boussougou – Community Manager

Dorlan Angoué – Mercaticien

Emmery Pindi – Infographe
Mr Nas – Photographe

Alain Wolbert – Cadreur
Delvane BKG – Cadreur-Monteur

Andy G. Amiaganault – Photographe-Cadreur-Monteur

 

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