FAKE NEWS LE VIRUS DE LA DÉSINFORMATION

ALERTE !

Alors que le Gabon s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire avec l’élection présidentielle du 12 avril 2025, les médias se retrouvent face à un défi majeur : la désinformation. Plus que jamais, leur rôle est crucial pour transmettre des informations fiables et permettre aux citoyens de suivre l’actualité à condition qu’elle soit fiable, traitée avec rigueur et transparence.


Cependant, la prolifération des fausses nouvelles ne cesse de s’intensifier, notamment avec l’essor des réseaux sociaux et la montée incontrôlée de médias en ligne privée à la ligne éditoriale peu claire. Ces plateformes deviennent souvent le terrain fertile de la désinformation, relayant des faits non vérifiés qui peuvent avoir de lourdes conséquences.


Voici un exemple marquant remontant au 4 janvier 2023 : alors que l’équipe nationale de cyclisme des Panthères est en scène à Calp, en Espagne, et qu’elle se prépare pour la Tropicale Amissa Bongo, plusieurs médias en ligne affirment que le sélectionneur a démissionné après avoir détourné une somme de 30 millions de francs CFA. Une rumeur totalement infondée, rapidement démentie par un confrère du média GABONReview.

 

Attention aux fausses rumeurs ! Une seule peut faire vaciller une carrière, entacher une réputation et, parfois même, plonger un pays dans le chaos. Une information non vérifiée, relayée sans précaution, devient un poison insidieux qui se propage à la vitesse d’un clic, semant le doute, la peur et la discorde. Aujourd’hui, c’est un entraîneur faussement accusé. Demain, ce pourrait être un candidat, un citoyen lambda, un pays tout entier pris au piège d’un mensonge devenu vérité aux yeux du plus grand nombre.


Face à cette menace invisible mais dévastatrice, une seule arme demeure : la responsabilité. Celle des médias, des autorités, mais aussi des citoyens, appelés à ne pas être de simples spectateurs, mais des acteurs vigilants d’une démocratie éclairée. Car, dans un monde où un « fake news » peut briser une vie, l’information est une arme, mais entre de mauvaises mains, elle peut tuer.


La vigilance des médias est d’autant plus essentielle que le Code de la Communication gabonais, bien que prévoyant des mécanismes de lutte contre la diffusion massive des fausses nouvelles, peine à être pleinement appliqué. En effet, les articles 11 et 21 du Code établissent des règles claires en matière de vérification et de diffusion de l’information.


D’une part, l’article 11 met en évidence l’obligation de vérification des faits et interdit la propagation de fausses informations, déterminant qu’elles peuvent nuire à la sécurité publique. Le texte rappelle ainsi que toute publication doit s’appuyer sur des sources vérifiées et croisées, faute de quoi la crédibilité du média peut être compromise l’exposant à des sanctions juridiques.


D’autre part, l’article 21 interdit strictement la diffusion de contenus incitant à la haine, à la violence ou à la discrimination. Avant toute publication controversée, il est donc impératif de mesurer les répercussions qu’elle pourrait avoir sur la société. Il est toujours préférable de privilégier les messages qui favorisent la réconciliation et le respect mutuel.


Cependant, malgré ces dispositions légales, la prolifération des fake news reste une réalité préoccupante, soulevant ainsi une question cruciale : quelles mesures adopter pour garantir une information fiable et protéger l’opinion publique des manipulations médiatiques ?


Le 5 janvier dernier, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a réaffirmé aux médias son engagement à garantir la liberté de la presse.


« N’ayez pas peur », a-t-il martelé tout en reconnaissant les difficultés auxquelles la presse a été confrontée ces dernières années. Conscient du rôle fondamental des médias, il a dit : « la presse, est le quatrième pouvoir. » Il a promis de lui redonner « ses lettres de noblesse » tout en encourageant les journalistes à exercer leur métier « avec professionnalisme et rigueur. »


Dans un paysage médiatique en pleine mutation, entre opportunités offertes par les nouvelles technologies et menaces liées aux fake news, la responsabilité des journalistes demeure plus que jamais un pilier essentiel pour préserver la qualité de l’information et garantir un débat public éclairé.



Éric Ozwald

MEMBRES DE L’ÉQUIPE
 

Fondatrice – Directrice de la Publication

Flavienne Louise Issembè

 

 

Journalistes seniors

Yvette Bivigou

Martial Idundu

Flavienne Louise Issembè

 

 

Collaborateurs

Annie Mapangou

Eric Ozwald

Abdanna Ssir
Dan Leonel
Adia Renomiè
Tama Z’Akis
Darrel Sylvie

 

 

Equipe Technique

Yann P. Mangowang M. – Webdesigner
Gerald Boussougou – Community Manager

Dorlan Angoué – Mercaticien

Emmery Pindi – Infographe
Mr Nas – Photographe

Alain Wolbert – Cadreur
Delvane BKG – Cadreur-Monteur

Andy G. Amiaganault – Photographe-Cadreur-Monteur

 

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