LE RÊVE OU LA VOIE DU POSSIBLE

LE RÊVE OU LA VOIE DU POSSIBLE

Que serait le monde si le rêve n’y avait pas sa place ? Alors, laissons libre cours à des lendemains où le Journaliste pourra, enfin, Vivre sans crainte aucune. Ni pour sa sécurité, ni celle de son entourage. Finies l’expression bâillonnée, la censure et les arrestations arbitraires. Ce n’est qu’un rêve, me direz-vous. Mais du rêve nait le possible grâce auquel nombre d’hommes et de femmes deviennent et demeurent journalistes.  D’autres avant nous y ont cru et sont allés au bout de leurs aspirations.

 

Au commencement, dans les temps anciens, était la transmission orale des nouvelles, puis vinrent, au 15ème siècle, les premiers manuscrits auxquels succéda la presse imprimée au siècle suivant. Quatre cent ans plus tard, la radiodiffusion, la télévision et Internet s’invitèrent, respectivement en 1907, 1925 et 1983. La révolution médiatique née en Occident a, depuis, franchi les frontières.


Pris dans le tourbillon de l’histoire, le continent africain, culturellement ancré dans la tradition orale, se tourne vers les médias. Au Gabon, les premiers supports d’information apparaissent à l’ère coloniale, plus exactement en 1922 avec le Journal l’Écho du Gabon de Laurent-Cyr Justinien Antchouey et Louis-Émile Bigman Indjôngô.


En 1959, un an avant l’accession du pays à l’indépendance, nait Radio Gabon sous feu le président Léon Mba, suivie en 1960 par l’Agence gabonaise d’information (AGI) et le journal Gabon Matin, la Radiodiffusion-Télévision gabonaise (RTG 1) et l’Agence gabonaise de presse (AGP), respectivement en 1963 et 1966.


Le paysage médiatique change progressivement avec l’avènement de nouveaux médias d’information, notamment : le quotidien l’Union (1973), la Radiodiffusion-Télévision gabonaise Chaine 2, RTG 2 (1977), Radio Africa No 1 (1981), TéléAfrica (1995), Gabon 24 (2012). 


Le bond démocratique, consécutif à la Conférence nationale de 1990, ouvre la voie au multipartisme et à la presse plurielle qui, à quelques exceptions près, est sous la coupe des partis politiques proches du pouvoir ou de l’opposition.


Indépendance, liberté d’expression et autres droits de la presse entre 1960 et 2023

 

Proclamés et reconnus dans la Constitution et le Code national de la Communication, les droits de la presse, hélas, sont loin d’être effectifs sous le règne de feu le Président Léon Mba, de feu le président Omar Bongo Ondimba et de son fils Ali. Néanmoins, ce dernier contrairement à ses prédécesseurs n’a incarcéré aucun journaliste durant son règne qui a pris fin le 30 août 2023 suite au coup d’État du Comité pour la transition et la restauration des institutions. Pour autant, des zones d’ombre demeurent au vu des revendications de la corporation. Celles-ci incluent notamment :


  • Le droit d’accès à toutes les source d’information aux fins de mener des enquêtes, de collecter et diffuser l’information sans entrave ni pression aucune.
  • La mise en place d’un environnement professionnel sécurisé où il fait bon travailler.
  • La formation et le renforcement continus des compétences de tous.
  • De meilleures conditions de vie et de travail basées sur l’allocation de salaires décents.


En outre, le 05 avril dernier, le Groupe de presse Super Star a fait une déclaration sur la gestion opaque et la répartition inégale de la subvention à la presse privée pour le compte de l’année 2024. Son porte-parole, Rhonny Placide Obame, a dénoncé le manque de transparence du ministère de la Communication et appelé à : 


  • La publication intégrale de la liste des organes bénéficiaires, accompagnée des montants accordés à chacun.
  • La communication des critères de sélection et des modalités d’évaluation retenus.
  • Une explication précise sur les écarts jugés abusifs entre certains montants attribués et la réalité sur le terrain.


La presse, en tant qu’outil de diffusion de l’information, des idées et des opinions, et promoteur de liens sociaux, joue un rôle fondamental dans le processus de développement national. Ce rôle gagnerait à s’intensifier à condition que la profession journalistique soit reconnue à sa juste valeur et que ses agents puissent jouir du plein exercice de leurs droits.


L’application effective des droits de la presse et des devoirs qui en découlent est essentielle pour que prévalent la dignité, le bien-être et, partant, l’épanouissement personnel et professionnel du journaliste et des autres agents de la presse.


Croyons en nos rêves. La lumière est au bout du chemin.

 

 

Flavienne L. Issembè

 

MEMBRES DE L’ÉQUIPE
 

Fondatrice – Directrice de la Publication

Flavienne Louise Issembè

 

 

Journalistes seniors

Yvette Bivigou

Martial Idundu

Flavienne Louise Issembè

 

 

Collaborateurs

Annie Mapangou

Eric Ozwald

Abdanna Ssir
Dan Leonel
Adia Renomiè
Tama Z’Akis
Darrel Sylvie

 

 

Equipe Technique

Yann P. Mangowang M. – Webdesigner
Gerald Boussougou – Community Manager

Dorlan Angoué – Mercaticien

Emmery Pindi – Infographe
Mr Nas – Photographe

Alain Wolbert – Cadreur
Delvane BKG – Cadreur-Monteur

Andy G. Amiaganault – Photographe-Cadreur-Monteur

 

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