SÉNATORIALES 2025 UNE ÉLECTION POUR UNE REPRÉSENTATIVITÉ TERRITORIALE RENFORCÉE

SÉNATORIALES 2025

  UNE ÉLECTION POUR UNE REPRÉSENTATIVITÉ TERRITORIALE RENFORCÉE

Le calendrier électoral gabonais franchit une nouvelle étape avec le coup d’envoi le 8 novembre 2025 du premier tour des élections sénatoriales auquel succèdera le 29 novembre le second tour du scrutin. L’enjeu est de renouveler intégralement le Sénat pour une décentralisation et une représentativité territoriale accrues. Le processus en cours s’inscrit dans le cadre de la refondation institutionnelle voulue par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Conformément au nouveau découpage électoral, 70 sièges sont à pourvoir au Sénat. Plusieurs partis sont en lice, notamment : l’Union démocratique des Bâtisseurs (UDB) arrivée en tête des récentes élections législatives et locales, le Parti démocratique gabonais (PDG), l’Union nationale (UN), le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), des formations indépendantes et des coalitions locales.

Dès le 15 décembre, l’élection des sénateurs sera suivie de leur installation au Parlement aux côtés des 145 députés qui les auront précédés le 4 novembre dans l’hémicycle suite aux élections législatives tenues les 27 septembre et 11 octobre. Les tâches qui relèvent de leurs responsabilités les engagent à répondre au mieux aux attentes de la population y compris la bonne gouvernance et l’application effective des lois.

De la responsabilité du parlement


À travers ses 145 députés et 70 sénateurs qui sont élus respectivement par le peuple au suffrage universel direct, et par les élus locaux au suffrage universel indirect, le Parlement représente le pouvoir législatif. À ce titre, il adopte des lois après examen des projets de loi proposés par le Gouvernement et des propositions de loi initiées par les parlementaires dans divers domaines tels que l’éducation, la santé, l’emploi, le logement.

Le vote de la loi de finances, le contrôle et l’évaluation de l’action du gouvernement et des politiques qu’il met en œuvre, la représentation des citoyens pour faire valoir leurs points de vue et préoccupations relèvent également de la responsabilité du Parlement.

En bref, cette institution a le devoir d’œuvrer pour le bien commun de la nation. En cas de désaccord entre ses deux chambres sur le vote d’un texte par exemple, l’Assemblée nationale peut être appelée à se prononcer seule en dernier ressort. Aux côtés du rôle du Parlement, les collectivités territoriales comme les conseils municipaux et départementaux sont chargées de l’application effective des lois à l’échelle locale.

Élection et responsabilités du conseil départemental


La loi dispose : « Le président et les vice-présidents du conseil départemental sont élus par les conseillers départementaux à la première session du conseil, en son sein, à bulletin secret et à la majorité absolue au premier tour et à la majorité relative au second tour. »

«Les conseillers départementaux sont élus pour un mandat de 5 ans par les citoyens gabonais en âge de voter. Ils représentent l’ensemble du département et ont pour mission de planifier le développement local à leur échelle, en coordination avec les autres niveaux de collectivités territoriales. En aucun cas leur action ne se superpose à celle des conseillers municipaux : chacun agit dans le cadre de ses compétences, telles que définies par la loi sur la décentralisation.

Le conseil départemental a également pour mission de voter le budget, d’adopte le plan d’investissement du département et de décider de l’implantation des équipements collectifs (sociaux, culturels, sportifs…) destinés aux habitants.

Election et responsabilités des maires et des conseillers municipaux


Élus pour un mandat de 5 ans, les maires et les conseillers municipaux gèrent les affaires de la commune. Les maires sont chargés de l’exécution des décisions du conseil, de la gestion administrative de la collectivité et de la représentation de la commune.

Les maires sont élus par le conseil municipal, tandis que ce dernier est responsable devant les citoyens qui l’élisent dans le cadre des élections municipales.

À titre de rappel, le système électoral national a connu des changements majeurs depuis le coup d’État militaire du 30 août 2023 avec, entre autres, la mise en place d’un nouveau code électoral pour les élections présidentielle, législative et locale de 2025 en vue de clore la période de transition. Celle-ci arrive à son terme le 31 décembre de l’année en cours.


Tama Z’Akis


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