MÉTIERS DES ARTS

ALLONS AU THÉȂTRE

Le rideau s’ouvre sur des panels dont les thèmes ne peuvent laisser indifférent le public présent. Le clap de fin redonne espoir au vu des échanges, des conclusions des travaux et des pièces de théâtre où le jeu des comédiens donne envie de les revoir.

 

La reconnaissance à sa juste valeur du théâtre gabonais, l’allocation de moyens substantiels tant matériels que financiers et l’application effective des droits des artistes pour que vive l’œuvre théâtrale et les hommes et les femmes qui la portent sont au cœur des résolutions du Festival Coup de Théâtre.

 

Souvenez des trois journées des 26-27-28 juin 2025 où les organisateurs ont, jour et nuit, travaillé au sein du Complexe Scolaire Michel Dirat à Libreville. À l’issue de ce rendez-vous riche d’enseignements, une question s’impose. L’espoir est-il enfin permis d’avoir le plaisir d’aller souvent au théâtre et de voir ses acteurs vivre dans la dignité ? Dominique Douma, le directeur technique du Festival, y croit à condition….

 

Flavienne L. Issembè

MÉTIERS DES ARTS
VALORISER LES TALENTS. PROFESSIONNALISER LES PASSIONS

Souvent considérés à tort comme des loisirs ou des « plans B », les métiers des arts sont pourtant au cœur de l’identité culturelle, de l’économie créative et même du rayonnement international d’un pays. Musique, peinture, danse, chant, théâtre, photographie, stylisme, sculpture, audiovisuel, graphisme… Ces disciplines sont bien plus que des expressions de beauté : elles sont aussi des sources d’emplois, de revenus et d’espoir pour une jeunesse en quête de sens.

 

Au Gabon, malgré un vivier artistique riche et diversifié, beaucoup d’acteurs culturels peinent à vivre de leur art. Manque de structuration, faible protection juridique, absence de financement, reconnaissance sociale limitée… les défis sont nombreux. Pourtant, les textes évoluent.

 

La loi n°016/2023 portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel, modifiée par l’ordonnance n°0010/PR/2024, pose un cadre plus clair et protecteur pour les artistes. Elle reconnaît leur rôle, définit leurs droits, et vise à les intégrer dans la logique d’un développement durable.

 

Mais encore faut-il que cette loi soit connue, vulgarisée et appliquée. Il est temps que les artistes eux-mêmes, du moins ceux et celles qui ne l’ont pas encore fait, prennent conscience de leur statut, se forment, s’organisent, revendiquent un meilleur encadrement et participent aux discussions sur la politique culturelle nationale.

 

Il est temps que l’État soutienne la création locale, valorise les talents, mette en place des fonds de soutien, des formations et intègre les arts dans les programmes éducatifs.

 

Aux jeunes artistes : votre passion a de la valeur. Votre art est un métier. N’ayez pas peur de l’affirmer, de vous professionnaliser, de bâtir un projet structuré.

 

Aux familles : soutenez ces vocations, elles sont aussi nobles que toutes les autres.

 

À la société : consommons local, encourageons les scènes locales, valorisons nos créateurs.

 

Reconnaître les métiers des arts, c’est créer une économie plus inclusive, une jeunesse plus épanouie et une culture gabonaise plus vivante.

 

 

 

 

Florène Okome Pambo

MEMBRES DE L’ÉQUIPE
 

Fondatrice – Directrice de la Publication

Flavienne Louise Issembè

Journalistes seniors

Yvette Bivigou

Martial Idundu

Flavienne Louise Issembè

Collaborateurs

Annie Mapangou

Eric Ozwald

Abdanna Ssir
Dan Leonel
Adia Renomiè
Tama Z’Akis
Darrel Sylvie

Equipe Technique

Yann P. Mangowang M. – Webdesigner
Gerald Boussougou – Community Manager

Dorlan Angoué – Mercaticien

Emmery Pindi – Infographe
Mr Nas – Photographe

Alain Wolbert – Cadreur
Delvane BKG – Cadreur-Monteur

Andy G. Amiaganault – Photographe-Cadreur-Monteur