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CONFÉRENCE DE PRESSE DE 4 ANCIENS CANDIDATS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
UNE ALERTE POLITIQUE FACE À UN PROCESSUS ÉLECTORAL PRÉCIPITÉ

Trois mois après la dernière élection présidentielle du 12 avril qui a vu l’installation d’un nouveau pouvoir exécutif, le paysage politique gabonais semble déjà à nouveau sous tension. Quatre anciens candidats, Joseph Lapensée Essingone, Stéphane Germain Iloko Boussengui, Thierry Yvon Michel N’goma et Axel Stophène Ibinga Ibinga ont uni leurs voix lors d’une conférence de presse conjointe le 31 juillet dernier, pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une dérive inquiétante du processus électoral en cours.


Alors que le pays s’achemine vers les élections législatives et locales prévues respectivement les 27 septembre et 7 octobre prochains, les quatre hommes ont décidé de tirer la sonnette d’alarme face à un calendrier qu’ils jugent précipité, désorganisé et potentiellement vecteur de tensions politiques. Leur message : le Gabon court le risque d’un nouveau cycle d’instabilité si les règles du jeu électoral ne sont pas rapidement révisées.


« Il est encore temps d’agir pour éviter une nouvelle crise », ont-ils martelé devant un parterre de journalistes nationaux et internationaux.

Des propositions claires pour un scrutin apaisé


Au-delà de la critique, les quatre anciens candidats ont présenté une série de propositions concrètes pour corriger les failles du processus et redonner confiance aux citoyens et aux acteurs politiques :


  • Prolonger le délai de dépôt des candidatures jusqu’au 25 août, afin de permettre aux postulants de finaliser leurs dossiers administratifs dans des conditions plus sereines, tout en garantissant une meilleure organisation des élections.
  • Réformer la composition des commissions électorales locales, en demandant notamment le retrait des magistrats de l’ordre administratif. Une mesure censée préserver l’impartialité judiciaire dans la gestion des contentieux électoraux.
  • Assurer une représentation politique équilibrée dans l’organisation du scrutin, pour garantir une supervision crédible et acceptée de tous.
  • Organiser, sans tarder, une concertation nationale entre majorité et opposition, en vue de dégager un consensus fort sur les règles du jeu électoral et éviter toute contestation future.

Une coalition d’anciens rivaux : simple alliance de circonstance ou front politique en gestation ?


En s’exprimant d’une seule voix, ces anciens adversaires du scrutin présidentiel envoient un signal politique fort. Au-delà des critiques techniques, leur posture interroge : s’agit-il d’un regroupement temporaire face à une urgence nationale, ou les prémices d’un nouveau front politique structuré ?


À l’heure où la démocratie gabonaise cherche encore ses marques après une transition post-présidentielle délicate, l’initiative de ces quatre figures pourrait bien peser sur la suite du processus. Leur capacité à fédérer d’autres forces, à maintenir une ligne commune et à proposer une vision politique alternative sera scrutée de près.


Leur cri d’alerte résonne aujourd’hui. Mais demain, seront-ils toujours ensemble ? Et surtout, seront-ils entendus ?

 

Eric Ozwald

MEMBRES DE L’ÉQUIPE
 

Fondatrice – Directrice de la Publication

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Flavienne Louise Issembè

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Eric Ozwald

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Delvane BKG – Cadreur-Monteur

Andy G. Amiaganault – Photographe-Cadreur-Monteur